Connexion

George W. BARLOW

Photo de George W. BARLOW

Cet ancien élève de l’École Normale de la rue d’Ulm, où il côtoya le linguiste Claude Agège et un certain Jacques Goimard, fit toute sa carrière comme professeur d’anglais à Grenoble, où il habite toujours. Ses premiers textes publiés ont trait à ses deux mamelles, la linguistique et la politique. Mais la science-fiction le titille depuis longtemps, ce qui l’amène à publier ses premières nouvelles et critiques dans le fanzine de Jacqueline Osterrath, Lunatique, dès 1964. Puis il rejoint dans l’équipe de Fiction son ami Jean-Pierre Andrevon et donne à la revue des études remarquables : citons Hobbituaire ou Adieu à Tolkien (1975) ou Le Sorcier de Los Angeles et l’empire de la fiction (1972), à propos d'une de ses admirations littéraires : A.E. van Vogt. Ses nouvelles (quarante-quatre au total) rendent compte de la diversité d’un talent où la référence est maîtresse de son inspiration. Neuf des meilleures d'entre elles figurent au sommaire de Demain commence hier (Flatland, 2025). Mais le grand œuvre de Barlow demeure les trois volumes magistraux qu’il donna au “Livre d’Or de la science-fiction” sur Brunner, Clarke et Harrison, assurant intégralement la traduction de ces deux derniers volumes.