Ce qui se trame à Flatland House, épisode 54 : Alephramize, recueil de novellas de Léo Kennel
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Alephramize, recueil de trois novellas de Léo Kennel et onzième volume de notre collection La Tangente est désormais disponible après un léger retard à l'allumage dû à un retard d'impression. Il est donc possible dès maintenant de se le procurer, au format papier comme au format numérique, sur ce site, sur commande dans toutes les librairies, ainsi que sur les principales plateformes numériques en ligne.
L’autre côté de l’indifférence, Sidérante huit cent treize et L’Informelle, les trois novellas réunies ici, permettent à Léo Kennel, après Wohlzarénine et Osgharybian, de poursuivre l’exploration d’un univers de fiction marqué par l’exigence formelle et narrative. Élisabeth Vonarburg signe la préface de cet ouvrage, ce dont nous la remercions.
« Alors voilà, résume-t-elle, c’est ce que j’ai aimé dans ces trois textes, pourquoi j’ai eu du plaisir à les lire (mon critère de lecture essentiel, le plaisir). Leur juxtaposition – chorale, pour laisser entrer dans l’affaire un autre sens –, avec leur manière de se répondre, échos, reflets, leitmotivs. La Ville-écriture, infiniment muable, en miroir (Borges/Ségrob), un labyrinthe dont on ne s’échappe pas. Celui du dessus et celui du dessous (…) Entre les deux, les passages de tous les dangers, livres et bibliothèques, mémoires secrets, carnets, à travers l’espace négatif (blanc, comme dans la poésie) de leur séparation en chapitres, ou séquences, ou panneaux, ou en textes prétendant être différentes histoires. Oui, leur faire-semblant – d’être du fantastique et de la science-fiction : les yeux qu’on balaie dans la rue avec lassitude, les jeux sur l’identité, je-tu-il-elle-nous-vous, qui est qui écrit ? – et la civilisation en débandade, les enfants-torses de Mahara la planète abandonnée, la bureaucratie kafkaesque (hello, Frantz, bro), la surveillance… La/le même et l’autre (la voix autoriale sous formes d’anagrammes divers), des mythes cala-mités – Orphée et Eurydice, bien sûr. Oui, fantastique et SF, et tout le reste (la poésie : les glissements de sons, de sens, les jeux sur/avec les mots). Y en a aussi. En autant qu’on désire voir ainsi cet ensemble de textes, de le lire, se le dire, ainsi, comme dans les rêves où une chose peut être elle-même et une autre à la fois dans cette marge de la conscience in- ou sub-, qu’importe pourvu qu’on ait l’ivresse, celle que peut seule atteindre, pour moi, l’écriture et ses milliards d’images entremêlées. »
L’ouvrage fait 224 pages, au format 100 x 200 mm et coûte 18 €. La couverture est illustrée par un autoportrait de la peintresse finlandaise Ellen Thesleff (1869-1954).
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