
Livre broché
Code éditeur : TGT10
ISBN : 978-2-490426-65-2
10 x 20 cm,
180 pages
15,00 €
Livre numérique
Code éditeur : TGTN10
ISBN : 978-2-490426-69-0
PDF & EPUB3 sans DRM
5,00 €
Pauvre cosmos
La Tangente #10, septembre 2025
« Tout en corps célestes à moitié domestiqués, saturée de données piégeuses et de débris organiques, parcourue de centaines de milliers d’objets à la dérive, la zone dite des Clandos entourait la Nuée tel un champ de protection. Et Foumbatown, dont l’ensemble précité constituait la banlieue, était terrée au cœur de ce foutoir. Sous trente-six couches de purgatoire. Marginale et souterraine, capitale des décivilisés, repaire des réfractaires, chef-lieu du banditisme intergalactique. La surface de l’astre qui l’abritait portait les stigmates d’antiques batailles, autant d’échecs pour les Nations qui, ayant eu mieux à faire – et plus rentable à mater –, s’en étaient depuis longtemps détournées. Les accès étaient variés, les guet-apens fréquents. Et Gaur avait la lourde tâche d’assister Texier, qui pilotait à vue dans le chaos, vers l’astéroport le plus proche. »
Colonies spatiales en coupe réglée, extraterrestres métamorphes et insaisissables, chiens-télépathes guidant des vaisseaux fonçant en hyperprope à travers l’espace… Tous les ingrédients de la bonne vieille SF à fusées sont présents dans ce roman, mais David Sillanoli parvient à nous les servir à sa sauce, en les réinterprétant si bien qu’ils semblent surgir d’un âge d’or réinventé. Des parages glauques d’un Paris futur à ceux de Foumbatown qui ne le sont pas moins, de coups fourrés en rebondissements, d’une enfance dans la mouise à un destin de terroriste interplanétaire, l’auteur du très noir Protocole commotion, précédemment paru dans cette collection, nous entraîne avec Pauvre cosmos dans un spunk-opéra déjanté mais savamment maîtrisé, qui n’abandonne jamais ses personnages plus vrais que nature en chemin.
Ils en ont parlé
Francis Valéry : « Pauvre Cosmos marque une rupture avec la SF majoritairement écrite du banal point de vue de l’auteur omniscient, qui ne dit rien ou si peu de ce qu’est le personnage en profondeur. C’est très visuel et la manière de s’exprimer du narrateur colle parfaitement avec ce qu’on comprend/ressent du décor, de la situation, du récit. C’est très cohérent, très riche. Oui, j’aime beaucoup. Une modernité très originale et bien vue, au service d’un récit qui s’inscrit dans une tradition SF bien établie. Un grand écart réussi. Sillanoli a une parfaite maîtrise de ce qu’il fait. Bravo ! »
Weirdaholic : « En montrant dans Pauvre cosmos pareille attention aux futurs laissés-pour-compte du système – qui aujourd’hui comme demain a les couleurs d’un Empire technologique – David Sillanoli produit donc un texte qui a sa place autant dans la collection La Tangente de Flatland (aux côtés bien sûr de son Protocole commotion, mais aussi et surtout du Charles & moi d’Yves Letort voire des Débandades de Didier Pemerle) que dans la bibliothèque de tout.e passionné.e d’imaginaire qui se respecte, aux côtés de toutes ces œuvres récentes qui ambitionnent de renouveler le space opera et/ou le planet opera (comme la luvan de Nout, l’Audrey Pleynet de Rossignol, l’Emmanuel Quentin de Vent rouge, l’Émilie Querbalec des Chants de Nüying, etc.) »
Le Nocher des Livres : « Pauvre cosmos est le troisième texte de David Sillanoli publié par les éditions Flatland. Après Otto, nouvelle parue dans le numéro 6 de la revue Le Novelliste et Protocole commotion, un roman noir, l’auteur plonge ses lectrices et lecteurs dans un space opera social et délirant, qui ne se prend pas au sérieux même s’il aborde des thèmes graves, et justement grâce à cela parvient à toucher. »